Hommage en provenance de : Nice

Texte ecrit par Sandy Galea.
(Publié avec son aimable autorisation)

On m’a dit longtemps que le temps avait le pouvoir de tout effacer.
Malheureusement je n’y crois plus.

On ne pardonne pas la cruauté, on ne l’efface pas non plus pour autant.

Un lieu qui nous apportait tant auparavant, un lieu de partage, de divertissement, on s’y baladait, faisait du sport, des photos, on s’y baigner, on y passait de nombreuses soirées entre amis, en famille.
Et ce n’est aujourd’hui qu’un lieu où l’on redoute de passer.
Où nos poils se dressent dès qu’on y met les pieds.
Où attendre 5 min se transforme vite en cauchemar.

On y pense souvent malheureusement, mais plus comme avant, plus de la même façon.
Désormais c’est des visages qui marquent cet endroit, des visages qui resteront longtemps en nous.
Cest ces images douloureuses qui ne font que revenir, sans jamais nous laisser de répit, de jours comme de nuits.

On a encore l’impression qu’en se retournant on trouverait derrière nous cette marrée humaine qui jonche le sol, qu’en se mettant à courir on trouverait sur notre chemin des gens qui hurlent, qui appellent et secouent leurs proches, en vain.

Comment peut on transformer un endroit si beau, en une scène de terreur qui vas maintenant rester dans nos esprit, et ce, pour un long moment malheureusement.

On peut bien dire que la vie ne tient qu’à un fil, enfin ici qu’à quelques centimètres pour un certain nombre de personnes je pense…

Vous ne pensez pas qu’il est temps de profiter? D arrêter de faire chier les autres pour tel ou tel principe?
Personne ne méritait de vivre ça, personne.


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